Césarges

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Le parc de Césarges est un formidable espace au sein d’un environnement verdoyant, avec notamment un étang dédié aux pêcheurs.

7 panneaux interactifs ont été installés afin de connaître la faune et la flore.

Un projet plus écologique est proposé avec la création d'une roselière séparant un petit bassin de faible profondeur appelé "Nupharaie" et un grand bassin de zone profonde adapté pour la pêche.

Pour parfaire ce coin de nature dédié à la détente, sont présents sur place : un endroit abrité avec un préau, en haut et des aires de jeux pour ballons et pétanque.

Le barbecue au feu de bois et au charbon de bois sont interdits.

Césarges, celte ou romain ?

L’origine du nom donné à ce lieu n’est pas certaine et nous avons deux interprétations possibles, l’une Celte, l’autre Romaine.

Césarges peut se traduire en celte par groupe de cabanes ou provenir du latin « Césari arx « signifiant fort de César » ; sa position en élévation par rapport à la voie romaine, traversant les sites de Septème et Oytier, laisse penser que Césarges fut un poste d’observation pour les romains ce qui rend plausible cette version.

Au XVème siècle, par différents testaments établis à partir de 1420, nous savons que Césarges était une maison forte détenue successivement par les familles suivantes : Parent, de Bocsosel, De La Fontaine, d’Ay, De Méons, De Manivieu.
Nous y apprenons que Catherine de Boscosel se faisait appeler « Dame de Césarges » en 1429, tandis qu’en 1654, lors de son mariage avec Anne de Buffevent, Louis du Bourg portait le titre de Seigneur de Césarges et de Chaleyssin.

Ces éléments tendent à démontrer que nous avons bien affaire à une seigneurie qui a perduré. En 1789, nous trouvons un noble du clergé, député des états généraux, s’appelant Jean-Baptiste Florimond Joseph de Melfray de Césarges !